Vous n'y couperez pas ! Cet article va être l'occasion d'évoquer mon nouveau film préféré de Disney Pixar !
Ce n'est un secret pour personne : j'adore les dessins-animés et tout particulièrement ceux de Disney Pixar. Mais voilà, cela faisait quand même quelques années que les studios ne nous proposaient pas, à mon goût, de véritables films cultes... Je dirais depuis Aladdin et le Roi Lion... Début des années 90 quand même...
Alors, oui, c'est vrai, il y a eu les très plaisants Wall-e, Le Monde de Nemo, Kuzco ou même Zootopia plus récemment... mais ce ne sont pas des dessins-animés dont on garde des répliques, des images ou des chansons en tête. Ce ne sont pas non plus des dessins-animés qu'on regarde et qu'on re-regarde avec plaisir.
ET N'ESSAYEZ MÊME PAS DE M'APPROCHER AVEC VOTRE REINE DES NEIGES ! J'ai bien essayé de voir ce film trois fois et je roupille systématiquement avant même l'arrivée d'Olaf et de la chanson dont on ne doit pas prononcer le nom !!!
Et puis est arrivé Coco... bon, OK, OK, il y a déjà deux ans, mais bon...
Quel fantastique dessin animé ! C'est frais, bourré d'imagination, de couleurs, de musique, ça bouge dans tous les sens, ça parle aux petits, mais aussi aux grands. Et surtout, j'ai trouvé que les messages étaient particulièrement sains pour le jeune public : l'importance de la poursuite de ses rêves et le respect pour les anciens et les défunts.
Mais où est-ce que je veux en venir ? Patience... j'y arrive : c'est Coco qui m'a fait découvrir les Alebrijes dont je n'avais jamais entendu parler avant... et qui m'ont inspiré la pièce que j'ai présentée au Cake International on Tour à Londres.
Des Alebri-QUOI ?!
A-LE-BRI-JES !!!Pour vous faire une idée plus précise, voici comment ils apparaissent pour la toute première fois dans le film Coco :
Bon, c'est vrai que le dessin-animé présente un peu les Alebrijes comme partie intégrante du folklore et des croyances locales... Pour ceux qui ne parlent pas anglais, on les définit dans cet extrait comme des « esprits qui accompagnent les âmes dans leur voyage ».
Pedro Linares et l'un de ses Alebrijes |
Les Alebrijes ont une origine bien plus récente puisqu'ils ne sont nés que dans les années 1930, fruits de l'esprit de Pedro Linares, artiste spécialisé dans la sculpture en papier-mâché. Pedro raconte qu'à l'âge de 30 ans, il tombe malade et reste au lit inconscient pendant plusieurs jours. Il rêve alors de créatures hybrides fantastiques qui lui crient « Alebrijes ! Alebrijes ! »
À son réveil, Pedro se met à sculpter et à peindre ces créatures telles qu'elles lui sont apparues. Il les baptise Alebrijes, nom qui en soit ne veut absolument rien dire...
Les Alebrijes sont aujourd'hui plus volontiers sculptés dans le bois qu'en papier-mâché et sont devenus LE souvenir que l'on rapporte avec soi de vacances dans l'État d'Oaxaca au Mexique.
Mon petit hommage au Mexique à moi !
Coco a contribué à ce que les gens voient les Alebrijes comme un animal totem, à l'image des patronus d'Harry Potter, et les choisissent en fonction de leur propre personnalité.C'est tout à fait inexact... Mais j'ai moi aussi été séduit par cette idée et j'ai décidé d'inviter les gens à choisir le leur parmi mes 6 cupcakes Alejibres mexicains ! À l'image des traditionnels Alebrijes, je leur ai donné des couleurs très vives, tellement vives qu'elles réagissent à la lumière noire !
Par contre, j'ai choisi de ne pas représenter de créatures imaginaires ; j'ai souhaité au contraire modeler des espèces endémiques mexicaines, l'occasion de rappeler que ces 6 espèces sont malheureusement menacées. Oui, toutes les 6 ! Nous ne méritons vraiment pas notre planète... Je vous en reparle plus en détail sous ces lignes.
Comme à mon habitude, j'ai aussi baptisé chacun de mes personnages... et je trouvais normal de donner à chacun un prénom d'origine indigène plein de sens !
Et vous ? Quel Alejibre correspond le plus à votre personnalité ?
Xochimitl est un prénom d'origine nahuatl signifiant « flèche fleurie ». J'ai trouvé que c'était un bien joli prénom qui me faisait penser aux épines d'un cactus.
Pour ceux qui s'y connaissent un peu, oui, j'avoue, Xochimitl est un prénom féminin... et mon cactus est moustachu. Il se trouve que mon petit cactus portait déjà une belle moustache de mariachi lorsque je me suis mis en recherche d'un joli prénom pour lui.... Si c'était à refaire, Xochimtl serait probablement une jolie hybride entre un cactus et Frida Kahlo... Mais là, ce n'était plus possible.
Alors, je me suis dit que zut ! À une époque où on s'emploie à gommer les genres et les inégalités en découlant, nommer mon cactus Xochimitl ne choquerait personne ! Faites vous l'idée d'un Valéry ou d'un Bénédict à la mexicaine si vous voulez !
Par contre, ce qui est véritablement choquant dans tout ce que je vous raconte, c'est que toutes les espèces que j'ai représentées sont menacées... y compris le cactus ! Je l'ignorais totalement avant de rédiger cet article.
Comme vous, j'ai l'image du cactus comme celle d'une plante robuste, capable de résister à des conditions extrême et même, telle une mauvaise herbe, de s'y démultiplier. Ce n'est pas faux... mais le cactus a du mal à résister à la destruction de son habitat par l'agriculture et l'élevage intensifs. Il est aussi victime de son succès puisqu'il existe un féroce trafic d'exemplaires et de graines destinés principalement au marché européen. Aujourd'hui, on estime qu'un tiers des espèces de cactus sont en voie d'extinction.
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Axochitl est aussi un prénom féminin d'origine nahuatl signifiant « fleur aquatique ». De toute évidence, il allait comme un gant à ma petite axolotl.
L'axolotl est une espèce qui me fascine depuis tout petit tant elle est extraordinaire ! D'abord, c'est une espèce capable de rester jeune pendant toute leur vie, sans jamais se métamorphoser en adulte. On parle de « néoténie ». Ensuite, l'axolotl est capable de régénérer des organes endommagés ou détruits... comme un œil, par exemple. Il peut même reconstituer des parties de son cerveau !
Mais c'est bien triste... L'axolotl est considéré comme une espèce « en danger critique d’extinction » depuis 2006 et est inscrit sur la liste rouge des espèces menacées, un statut précédent celui de « éteint en milieu naturel ». Aujourd'hui 90 % des axolotl sont des individus nés et élevés en captivité.
L'axolotl est une espèce qui me fascine depuis tout petit tant elle est extraordinaire ! D'abord, c'est une espèce capable de rester jeune pendant toute leur vie, sans jamais se métamorphoser en adulte. On parle de « néoténie ». Ensuite, l'axolotl est capable de régénérer des organes endommagés ou détruits... comme un œil, par exemple. Il peut même reconstituer des parties de son cerveau !
Mais c'est bien triste... L'axolotl est considéré comme une espèce « en danger critique d’extinction » depuis 2006 et est inscrit sur la liste rouge des espèces menacées, un statut précédent celui de « éteint en milieu naturel ». Aujourd'hui 90 % des axolotl sont des individus nés et élevés en captivité.
Le cacomixtle est un animal facilement domesticable. Il était l'animal de compagnie et le « dératiseur » des Amérindiens et il est devenu, plus tard, le « chat des mineurs » puisqu'il les aidait aussi à contrôler les populations de rongeurs dans leurs mines.
Si l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) a classé le cacomixtle dans la catégorie LC (préoccupation mineure), sa population mexicaine souffre beaucoup de la déforestation et de la pollution de son habitat.
Toutes les espèces de tatou ne sont pas considérées par l'UICN et pourtant... ce pauvre petit animal en voit des vertes et des pas mûres... Il souffre évidemment de la déforestation et, conséquence directe, c'est un des animaux les plus tués sur les routes. Mais pas seulement... on le chasse et on le consomme pour sa chair, considérée comme un mets exquis, pour sa queue et sa carapace considérées comme un remède à l'asthme, aux varices, aux inflammations, etc. Dans certains pays latino-américains on utilise même sa carapace comme instrument de musique !
Comme vous pouvez le voir sur mon croquis, Maatiaak a failli être un caméléon... avant que je ne me rende compte qu'il n'existe pas d'espèce mexicaine de caméléon ! Et puis j'ai poussé mes recherches un peu plus loin et je suis tombé sur ce fascinant petit lézard, le tapayaxin, aussi appelé « faux caméléon » ou encore « llora sangre ».
« Llora sangre », kesako ?!
Cela signifie littéralement « pleure sang » puisque le tapayaxin possède un mécanisme de défense contre ses prédateurs bien particulier : il lance des jets de sang par les yeux ! Autre particularité : ses épines et sa couronne de cornes lui donnent vraiment l'aspect d'un mini-dinosaure.
Victime de son succès, l'espèce est mise en danger par son trafic illégal et le recul de son habitat.
Itzamatul est un prénom d'origine maya signifiant « qui a la grâce du ciel ». Encore un prénom qui tombait sous le sens, j'ai toujours trouvé cet oiseau tellement majestueux !
Cela me rend donc très triste de savoir le toucan, toutes les espèces de toucans, en grand danger de disparition.
Il y a bien des causes naturelles à sa disparition : le toucan est une proie facile pour ses prédateurs, mais aussi - et surtout - la femelle toucan ne pond qu'un œuf par an... ce qui ne favorise vraiment pas le renouvellement des populations.
Mais c'est bien sûr encore et toujours l'action humaine qui mène le toucan à la disparition. La destruction de leurs habitats semble être un dénominateur commun à toutes les espèces en danger. Le toucan n'y fait bien sûr pas exception. Mais le toucan est aussi une des espèces les plus trafiquées... pour ses plumes, son bec ou pour devenir des animaux de compagnie. Quelle tristesse !
Cela me rend donc très triste de savoir le toucan, toutes les espèces de toucans, en grand danger de disparition.
Il y a bien des causes naturelles à sa disparition : le toucan est une proie facile pour ses prédateurs, mais aussi - et surtout - la femelle toucan ne pond qu'un œuf par an... ce qui ne favorise vraiment pas le renouvellement des populations.
Mais c'est bien sûr encore et toujours l'action humaine qui mène le toucan à la disparition. La destruction de leurs habitats semble être un dénominateur commun à toutes les espèces en danger. Le toucan n'y fait bien sûr pas exception. Mais le toucan est aussi une des espèces les plus trafiquées... pour ses plumes, son bec ou pour devenir des animaux de compagnie. Quelle tristesse !
Mais au final, ça s'est passé comment, cette compet' ?
Je n'en suis pas encore revenu ! Cela a été une véritable succession de surprises !
J'ai tout d'abord découvert une médaille d'or à côté de ma pièce ; dans une compétition du prestige de Cake International on Tour, c'est déjà une fantastique récompense ! Cependant, pas de fausse modestie entre nous, j'avais bossé comme un dingue sur mes Cupcakes et j'aurai été déçu de ne pas repartir avec un or...
Et puis j'ai ouvert l'enveloppe contenant les observations du jury... Alors, là par contre ce fut une énooOoOOorme surprise ! J'en suis resté la bouche bée, littéralement ! Voici ce que j'ai pu lire :
100/100 ! Incroyable !
Et le commentaire du juge est on ne peut plus encourageant : « Félicitations ! Magnifique sélection de figurines modelées à la main. Utilisation exceptionnelle des couleurs, des poudres et des textures. Les mini-perles aurait pu être remplacées par de la glace royale appliquée à la poche à douille. Bien proportionnée, inventif, frais. Un plaisir à juger ! »
Et cela ne s'est pas arrêté là. Plusieurs juges, dont Karen Keaney, la juge en chef, m'ont approché pour me féliciter de mon travail. Ils ont salué mon style, qu'ils disent reconnaissable entre mille, le choix et l'utilisation des couleurs, l'originalité, le travail. La seule véritable critique (en plus de l'histoire des perles que j'ai mentionnée au-dessus) était la taille de mes Cupcake toppers qui étaient un poil trop grands et auraient pu me faire disqualifier. J'en prends bonne note pour la prochaine fois !
Enfin, cerise sur le gâteau, mes Cupcakes ont obtenu la première place sur classement, le fameux « Best in Class » ! Non mais wahou !
J'ai tout d'abord découvert une médaille d'or à côté de ma pièce ; dans une compétition du prestige de Cake International on Tour, c'est déjà une fantastique récompense ! Cependant, pas de fausse modestie entre nous, j'avais bossé comme un dingue sur mes Cupcakes et j'aurai été déçu de ne pas repartir avec un or...
Et puis j'ai ouvert l'enveloppe contenant les observations du jury... Alors, là par contre ce fut une énooOoOOorme surprise ! J'en suis resté la bouche bée, littéralement ! Voici ce que j'ai pu lire :
100/100 ! Incroyable !
Et le commentaire du juge est on ne peut plus encourageant : « Félicitations ! Magnifique sélection de figurines modelées à la main. Utilisation exceptionnelle des couleurs, des poudres et des textures. Les mini-perles aurait pu être remplacées par de la glace royale appliquée à la poche à douille. Bien proportionnée, inventif, frais. Un plaisir à juger ! »
Et cela ne s'est pas arrêté là. Plusieurs juges, dont Karen Keaney, la juge en chef, m'ont approché pour me féliciter de mon travail. Ils ont salué mon style, qu'ils disent reconnaissable entre mille, le choix et l'utilisation des couleurs, l'originalité, le travail. La seule véritable critique (en plus de l'histoire des perles que j'ai mentionnée au-dessus) était la taille de mes Cupcake toppers qui étaient un poil trop grands et auraient pu me faire disqualifier. J'en prends bonne note pour la prochaine fois !
Enfin, cerise sur le gâteau, mes Cupcakes ont obtenu la première place sur classement, le fameux « Best in Class » ! Non mais wahou !
Avec Karen Keaney et David Close |
Et les autres ? Ils ont fait quoi ?!
Admirez plutôt les Cupcakes qui ont raflé les deuxième et troisième places ! Les Cupcakes toppers sont absolument bluffants, entièrement réalisés en glace royale pochée à la poche à douille ! Un travail d'orfèvre irréprochable !
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Je partage aussi avec vous quelques-uns de mes Cupcakes préférés :
Et pour ceux qui veulent voir l'intégralité des résultats du Cake International on Tour de Londres, cliquez ici. Et pour ceux qui veulent un aperçu de l'ensemble des propositions de la catégorie Cupcakes, c'est par ici :
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